Au cœur du récit, un lieu : les Abattoirs de La Chaux-de-Fonds, produit d’une idéologie du progrès et processus industriel appliqué au vivant. Des voix le disent et l’habitent entre 1906 et 2002. Victime de leur immensité et de normes nouvelles, classé monument historique, les Abattoirs suscitent des discours de recyclage, par exemple en casino…
Par les moyens conjugués de ses souvenirs d’enfant et de la fiction fondée sur une recherche historique, Jean-Bernard Vuillème a composé un récit polyphonique à la fois fantasmatique et d’une précision clinique sur l’abattoir, lieu central de l’existence du peuple carnivore.
Jean-Bernard Vuillème, né en 1950 à Neuchâtel, réside à La Chaux-de-Fonds. Il est l’auteur d’une quinzaine de livres, des fictions (romans, nouvelles), des récits, des essais. Il a reçu plusieurs distinctions, notamment le Prix Schiller pour l’ensemble de son œuvre (publiée essentiellement par les Éditions Zoé à Genève) et le Prix Michel-Dentan. Journaliste et critique littéraire, il collabore avec plusieurs quotidiens et magazines.
Il a publié, entre autres, M. Karl & Cie (Zoé, 2011), Pléthore ressuscité (Écrivains neuchâtelois d’hier et d’aujourd’hui, Nouvelle Revue neuchâteloise, 2008) et Une Île au bout du doigt (Zoé, 2007). Meilleures pensées des Abattoirs est paru en 2002 (Éditions Association pour l’aide à la création littéraire).
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