La machine et le compresseur sont véritablement grandioses et l’installation d’Ebensee n’était qu’un joujou de poche à côté de celle-là.
En 1853, un jeune Vaudois, Jules Weibel (1834-1886), entame des études d’ingénieur à l’École centrale des arts et manufactures de Paris. C’est le début d’une carrière qui l’amènera à déployer une activité industrielle riche en rebondissements. Après trois ans passés au Banat (sud de la Hongrie), il s’associe à Genève avec un fabricant d’appareils de chauffage (1861). Présent à l’Exposition universelle de Paris (1867), il crée un atelier dans la capitale. Puis il se tourne à nouveau vers l’Autriche, où il tente de vendre un appareil destiné aux Salines, inventé par l’ingénieur vaudois Paul Piccard. Il fut également actif en Suisse, entretenant des relations commerciales avec les Salines de Bex, où il expérimenta ses appareils, et exploitant une manufacture de calorifères à Genève.
De ces activités et de ses déplacements, Jules Weibel parle avec un grand luxe de détails dans les lettres qu’il adresse à sa famille à Genève. On voit à l’œuvre un industriel sûr de lui et de la qualité de sa production, doué d’une énergie infatigable.
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