Depuis 30 ans, on essaie de nous convaincre que l’unique fonction du Centre Européen de Recherches Nucléaires (CERN) est l’étude des particules élémentaires. Le CERN, une entreprise scientifique établie à Genève, utilisant plus de 5 000 personnes, serait donc financée par les Européens pour quelque chose qui n’aurait aucune conséquence pratique ? Est-ce crédible ? Un philosophe et historien des sciences (Jacques Grinevald), un physicien des particules (André Gsponer), une militante syndicale (Lucile Hanouz), un ingénieur-physicien (Pierre Lehmann), et l’historien Robert Jungk, se sont réunis pour cerner le problème. Ils mettent en évidence que le CERN est bel et bien utilitaire que ses recherches ont de graves conséquences, notamment militaires ; que le CERN développe une physique très coûteuse, toujours plus éloignée des réalités humaines, plus arrogante, et plus brutale envers la nature et les hommes. Ils expliquent pourquoi il faut dévier le CERN de cette trajectoire et proposent un plan de reconversion.
EPUISE