Notre siècle a besoin de lendemains qui chantent et, pour les faire miroiter, la société du spectacle puise abondamment dans les promesses de la technologie. En laissant la parole aux futuristes contemporains et en commentant leurs discours, cet essai cherche à distinguer entre les avancées technologiques proprement dites qui poursuivent leur bonhomme de chemin, et les discours pleins de promesses, instruments de pouvoir au service des sociétés transnationales qui tirent les ficelles de la technologie.
L’important n’est pas d’éviter le progrès scientifique, mais d’en éviter la démesure; car la ville intelligente et connectée, la médecine personnalisée et le corps connecté, le monde entièrement robotisé peuplé de travailleurs sans travail, l’humanité connectée en un cerveau unique et la dictature du big data, ne sont pas des fatalités inéluctables. Ce sont des choix politiques. Après La bulle universitaire, Libero Zuppiroli s’attaque ici à la bulle technologique.
Italien d’origine, Libero Zuppiroli a étudié la physique en France. Plus tard il l’a enseignée à l’Ecole polytechnique de Palaiseau, puis à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne où il a dirigé le Laboratoire d’optoélectronique des matériaux moléculaires. Observateur de la vie universitaire européenne dont il n’est pas certain qu’elle suive la juste voie, il a publié aux éditions d’en bas en 2010 (2014) une utopie universitaire, « La bulle universitaire ».
Vous pouvez commander le livre en envoyant un courriel aux éditions d’en bas: contact@enbas.ch