Roman vaste, dense, osé, ce roman d’apprentissage, La sourde violence des rêves raconte la plongée de Tshepo dans la dépression, voire la folie, puis sa lente émersion via la prostitution qui lui fait connaître la fraternité, la tendresse et même l’amour.
Son parcours suivra les voies de la ville du Cap, sorte de San Francisco des antipodes, à l’image de cette société multiple où il côtoie des personnnes de toutes origines, des plus pauvres aux plus aisés.
Roman polyphonique, La sourde violence des rêves est traversé de nombreuses réflexions brillantes sur le rapport entre les hommes et les femmes, l’identité sexuelle, l’homosexualité, les relations entre les «races», l’alcool, la drogue, les communautés…
Ce roman brosse une fresque formidable de la vie au Cap (Afrique du Sud), au tournant du XXIe siècle, creuset d’un nouveau monde où affleure une nouvelle géographie des genres. Vaste odyssée urbaine, La sourde violence des rêves propose une «saison en enfer» moderne.
K. Sello Duiker, né en 1974, grandit dans l’Afrique du Sud post-apartheid à Soweto (township de Johannesburg), le coeur de la révolte anti-apartheid. Né de parents issus de la classe moyenne, il devient un des premiers étudiants noirs à fréquenter un lycée privé essentiellement réservé à l’élite blanche. Quand Nelson Mandela devient le premier président noir du pays, Sello Duiker a vingt ans. Après des études en Grande-Bretagne, il devient rédacteur publicitaire, scénariste et responsable de programmes à la télévision sud-africaine. Il a vingt-sept ans quand il publie la sourde violence des rêves. K.Sello Duiker a été l’un des éléments le plus brillant et le plus prometteur de la nouvelle génération post-apartheid.
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