Le jeune médecin qui écrit de 1880 à 1884 une centaine de lettres à sa fiancée, étudiante en médecine elle-même, est sous boen des égards un garçon comme les autres: pauvre et studieux, timide et plein d’humour, amoureux et respectueux de sa famille, parfois dissipé. Ambitieux aussi, parce qu’il est convaincu de ses compétences et qu’il mettra tout en oeuvre pour parvenir à diriger un service hospitalier -«c’est une bien grande tâche, penses-tu, pour un si petit homme!»- et devenir un chirurgien célèbre.
Benjamin Baudraz a annoté et complété ces lettres avec érudition et empathie.
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