Béat de Hennezel. J’ai retrouvé les bergers de Virgile. Un architecte vaudois en italie, 1792-1796 (2009)

Texte établi, annoté et présenté par Robert Netz. Coédition avec le groupe Ethno-Doc.

Présentation

« Parti le matin par un joli temps pour Tivoli, dessinant ce que je rencontrais, très content d’être seul et de pouvoir m’arrêter où bon me semble. »

Le journal de voyage en Italie de Béat de Hennezel, d’Yverdon, n’était connu jusqu’ici que par quelques extraits publiés en 1914. Formé de trois carnets remplis d’une écriture serrée, il a pourtant été régulièrement exploité par les historiens de l’art qui y puisèrent des informations sur les artistes suisses à Rome, à la fin du XVIIIe siècle. Riche de notations et d’anecdotes sur ce bouillant milieu artistique romain contemporain de la dernière décennie du siècle des Lumières, il restitue le voyage culturel initiatique d’un esprit singulier et attachant.

Béat de Hennezel accomplit son Grand Tour en Italie dont Rome est l’étape capitale, en amateur d’art certes, qui d’ailleurs n’hésite jamais à critiquer les œuvres pour lesquelles l’admiration, si l’on en croit les guides de son temps et du nôtre, est obligatoire; mais c’est bien le voyage d’un curieux dont le sens de l’observation fait plus d’une fois notre étonnement. Ce talent lui avait déjà valu d’être bien accueilli dans les salons des notables vaudois où il jouait les amuseurs. Ici, sa verve voltairienne, qui ne touche que fort peu le théâtre sacré de la Rome papale, n’est jamais en repos et ne cesse de surprendre.

2009 | 13.5 x 21 | cousu | DVD | 368 p.
ISBN ISBN 978-2-8290-0374-5
CHF 46.- | € 30.50.-
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