Gabriel Salerno est titulaire d’un Bachelor ès Science et d’un Master ès Sciences en géosciences de l’environnement à l’Université de Lausanne. Il a rédigé un travail de Master sur le climato-scepticisme au sein du Tea-Party, dont il a cherché à identifier les diverses origines. Son travail fut récompensé par le Prix de la Faculté en 2013.
Il fut ensuite assistant doctorant de Dominique Bourg à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne, au sein de l’Institut de géographie et de durabilité. Il termine actuellement sa thèse de doctorat sous la direction de Dominique Bourg. S’inscrivant dans le champ disciplinaire des humanités environnementales, il travaille sur la notion d’effondrement de civilisation, ainsi que sur les questions liées aux discours catastrophistes actuels et à la philosophie de l’Histoire. Plus précisément, il s’intéresse aux différentes représentations du temps que véhiculent les récits d’effondrement de la société contemporaine globalisée. Son travail consiste à étudier les implications philosophiques du potentiel effondrement de la société contemporaine, à l’égard des diverses visions de l’Histoire qui ont traversé la pensée occidentale.
Outre ses études universitaires en sciences de l’environnement, il a effectué un stage dans l’unité « Adaptation au changement climatique » au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement à Nairobi entre 2012 et 2013. Il a également, entre 2019 et 2020, participé au cycle de conférences Imaginaires des futurs possibles au Théâtre de Vidy en tant que médiateur scientifique. Il est actuellement chargé de cours à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne.