Ernst Burren. Feu d’artifice. Histoires à voix hautes (2017)

Traduit de l’allemand par Ursula Gaillard

Présentation

«Chez Burren, le dialecte épouse tous les genres. Ce dialecte est sa langue, la langue d’Oberdorf dans le canton de Soleure, où il est né en 1944 et où il vit toujours. Burren a beau écrire toute son œuvre en dialecte, on n’y trouve aucune intention expérimentale. Car Ernst Bur-ren a un grand thème qui de toute évidence le poursuit et le pousse à toujours se remettre à écrire: les gens qui parlent dans son entourage. Et comme il fait parler ces gens, en tant que figurants de ses histoires et récits, avec une intensité vraiment sidérante, et qu’il les caractérise par leurs discours respectifs, on croit vraiment entendre parler les per-sonnages de Burren, exactement comme ils parlent dans leur vie quo-tidienne. Récemment, Ernst Burren disait dans une interview sur Radio DRS qu’il voulait simplement représenter ce qui est. Il a peut-être intention-nellement omis de dire que ce projet, si simple en apparence, de «sim-plement représenter ce qui est», est incroyablement difficile à réaliser. Voilà pourquoi Burren continue d’écrire. Voilà pourquoi il fait raconter à ses personnages toujours de nouvelles histoires: il sait qu’il y a beau-coup, beaucoup de matière dans son entourage immédiat, et qu’il faut beaucoup, beaucoup d’histoires pour représenter ce beaucoup. Burren n’a rien à inventer. Il lui suffit de bien écouter, puis de transformer les choses qu’il entend en littérature. Il appelle cela représenter. Nous di-rions plutôt transformer. Il prend sur lui ce travail. À nous, lectrices et lecteurs, de lui en savoir gré.» (Pedro Lenz)

Auteur

Né à Oberdorf près de Soleure, le 20 Novembre 1944, l’écrivain Ernst Burren a assisté à l’école normale à Soleure. Depuis, il a travaillé comme professeur d’école primaire. Ernst Burren vit maintenant à Oberndorf. En plus de la poésie et de la prose, Burren a également écrit des pièces et a travaillé pour la radio et la télévision.

Traductrice

Ursula Gaillard est née en 1947. Traductrice indépendante de textes historiques et littéraires depuis 1990, elle a entre autres traduit des livres de Nicolas Meienberg (parmi lesquels « Gapard-mange-ta-soupe », Zoé, 1992), Hugo Loetscher (« Le monde des miracles », en bas, 2008), Peter Bichsel (notamment « La Couleur isabelle », en bas, 2012) et Irena Brežnà. Ursula Gaillard est également auteure.

2017 | 14 x 21 | cousue, collée | 192 p.
ISBN 978-2-8290-0502-2
CHF 28.- | € 19.-
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